Sommaire
Vous savez déjà qu’il est recommandé de consommer la grande majorité de ses protéines à partir d’aliments brutes comme la viande, les œufs, les céréales ou encore le soja. Mais il y a certains moments de la journée où les protéines en poudre peuvent apporter des bénéfices supplémentaires.
Durant de nombreuses années on ne connaissait que la protéine à base de lait et la protéine d’œuf. Aujourd’hui on fabrique de la protéine en poudre à partir de nombreux autres aliments, qui peuvent apporter bien d’autres bénéfices.
Mais d’abord quelques définitions nécessaires pour comprendre comment la protéine en poudre est fabriquée :
Ultrafiltration : Méthode la plus utilisée pour extraire la protéine du lait. Le lait est propulsé sur une membrane contenant de tout petits trous (quelques nanomètres de diamètre) ne laissant pas passer les molécules de protéines. Celles-ci sont ensuite récupérées et séchées sous forme de poudre (la protéine totale).
Microfiltration : Procédé qui permet de séparer les protéines des glucides et des lipides, par l’intermédiaire de filtres (basés sur la taille des molécules), sans intervention chimique.
Microfiltration à flux croisés : Similaire aux méthodes ci-dessus, mais nécessitant un peu plus de temps, afin d’obtenir une concentration plus pure en protéines. Le procédé se fait à basse température et avec des filtres high-tech (en céramique), ce qui permet d’avoir une protéine très faible en graisses, lactose et sodium, tout en conservant une grande quantité de calcium. Ce procédé est utilisé pour fabriquer l’isolat de whey.
Chromatographie à échange d’ions : Méthode utilisant l’acide chlorhydrique et l’hydroxyde de sodium pour séparer les protéines. Souvent utilisé pour fabriquer de grande quantités de whey, avec l’inconvénient de perdre des parties (sous-fractions) intéressantes de la whey.
Hydrolyse : Processus utilisé pour découper les protéines en plus petites molécules (peptides). Les chaînes d’acides aminés constituant les protéines sont découpés (par augmentation de température et/ou utilisation d’enzymes) en plus petites chaînes d’acides aminés, ce qui rend ces mêmes protéines plus rapidement digérées et absorbées par l’organisme. C’est ce qui nous permet d’obtenir la whey hydrolysée, la caséine hydrolysée et certaines protéines de bœuf hydrolysées.
Instantising : Méthode utilisée pour rendre une protéine instantanée, c’est-à-dire qui se mélange instantanément dans un liquide (vous permettant de boire votre shaker immédiatement après l’avoir préparé).
Microencapsulation : Technique très avancée qui permet une libération prolongée dans l’objectif de ralentir la vitesse de digestion.
1 – PROTÉINE TOTALE
La protéine totale ou protéine de lait concentrée est la protéine extraite du lait. Le lait contient deux types de protéine : la whey et la caséine.
Un verre de lait entier contient 8 g de protéines, 8 g de graisses et 11 g de sucres. Le reste étant de l’eau.
Les 8 g de protéines sont composés à 80 % de caséine et 20 % de whey. Elle conjugue donc les bénéfices de la caséine et de la whey. Dans les protéines du lait on retrouve des protéines spécifiques qui ont de nombreux effets bénéfiques sur la santé et les performances.
Exemple : les beta-lactoglobulines, alphalactalbumines, glycomacropeptides et des immunoglobulines qui renforcent le système immunitaire.
POURQUOI ? Les bénéfices associés de la whey et de la caséine.
QUAND ? Après l’entraînement, en collation et au coucher.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
PROTÉINE TOTALE
Extraction du lait entier par procédé d’ultrafiltration. Contient environ 80 % de protéines.
ISOLAT DE PROTÉINE TOTALE
Filtration plus fine du lait, contient au moins 85 % de protéines.
2 – WHEY (ou LACTOSÉRUM)
La whey est la partie soluble des protéines du lait, et certainement la protéine la plus populaire sur le marché. Popularité qui vient des études scientifiques qui ont démontré sa supériorité lorsqu’il s’agit de stimuler la synthèse protéique, et donc l’hypertrophie musculaire.
En plus de ça, elle a d’autres bénéfices comme l’amélioration du flux sanguin dans les muscles, ce qui leur permet d’être mieux irrigués pendant l’entraînement en nutriments (comme des acides-aminés), en hormones anabolisantes (les hormones de croissances et la testostérone que fabrique naturellement votre corps !) et en oxygène. Tous ces éléments étant indispensables à votre énergie et votre force pendant l’entraînement, mais aussi à la récupération après l’entraînement.
Ensuite, augmenter le volume sanguin dans vos muscles va améliorer le « pump », ce qui aide à diminuer la pression sanguine. La whey booste également le niveau dans le corps de glutathion (puissant anti-oxydant), diminue le taux de « mauvais » cholestérol et pourrait également diminuer le risque de certains cancers.
QU’EST-CE QUE C’EST ? La portion soluble des protéines du lait.
POURQUOI ? Elle se digère très rapidement et fournit le muscle en acides-aminés, permettant de stimuler le développement musculaire.
QUAND ? Au lever, avant et après l’entraînement, en collation.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
WHEY
Une protéine de haute qualité contenant environ 70 à 80 % de protéines selon le procédé de filtration (microfiltration ou ultrafiltration). Sa fabrication est assez simple, ce qui explique son coût parmi les plus bas des protéines en poudre. Un excellent rapport qualité-prix.
ISOLAT DE WHEY
Formule plus pure et concentrée que la whey, des procédés supplémentaires coûteux sont nécessaires pour l’obtenir. On se retrouve avec une poudre pouvant contenir plus de 95 % de protéines.
WHEY HYDROLYSÉE
Obtenue par hydrolyse de la whey. Ce qui signifie concrètement couper les protéines en plus petites molécules, qui seront alors digérées et absorbées encore plus rapidement que la whey et même que l’isolat de whey.
COMMENT LA WHEY EST-ELLE FABRIQUÉE ?
Les fermes fournissent le lait des vaches qui arrive dans de très gros conteneurs. Le lait est chauffé, la crème est enlevée et un premier procédé de stérilisation est appliqué au lait avant d’être versé dans des récipients à fromage.
En moins de 24 heures, on obtient du lait caillé avec en surface du lactosérum, communément appelé petit-lait. Ce petit-lait, c’est de la whey toute fraîche ! Elle est immédiatement récupérée et stockée dans des réservoirs pouvant contenir jusqu’à 500 000 litres de whey liquide.
Les réservoirs sont tellement grand qu’il faut près de 5 heures pour les remplir. La whey est maintenue à une température inférieure à 10 °C et ne restera pas longtemps dans ses réservoirs (moins de 12 heures) afin de conserver sa qualité.
La whey liquide est ensuite pasteurisée afin de détruire les bactéries qui se sont développées lors du premier processus (celui qui permet de faire du fromage). On chauffe la whey liquide à 72 °C pendant au moins 15 secondes, avant de la refroidir.
A ce moment là, la whey liquide est composée de 75 % de lactose, 12,5 % de protéines et 9 % de minéraux. Un procédé de filtration va nous permettre de ne garder que les protéines. Il faut 150 000 litres de whey liquide pour obtenir 1 tonne de whey concentrée. La whey est enfin séchée et conditionnée en sac de 20 kg de whey en poudre.
3 – CASÉINE
La caséine représente la plus grande partie des protéines du lait. C’est une protéine à assimilation très lente. Contrairement à la whey, elle peut mettre jusqu’à 7 heures pour être complètement absorbée et digérée. Les recherches ont démontré que sa lenteur de digestion améliorait également la croissance musculaire, en stoppant le catabolisme (= utilisation du muscle comme source d’énergie par l’organisme).
Des recherches ont montré qu’elle est toute aussi efficace que la whey pour stimuler la croissance musculaire prise en post-entraînement, et une recherche a même démontré une plus grande croissance musculaire en conjuguant whey et caséine en post-entraînement que whey seule.
La caséine a également l’une des plus haute concentration en glutamine. La glutamine a une multitude de bénéfices pour les sportifs : elle augmente la synthèse protéique (et donc améliore la croissance musculaire), limite le catabolisme, booste les hormones naturelles de croissance et aiderait même la perte de masse graisseuse en augmentant le nombre de calories et de lipides que notre corps utilise au repos et pendant l’exercice.
QU’EST-CE QUE C’EST ? La portion insoluble des protéines du lait.
POURQUOI ? Elle se digère très lentement, limite le catabolisme et aide à la croissance musculaire.
QUAND ? Au lever, après l’entraînement (combinée à la whey), en collation.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
CASÉINE MICELLAIRE
Obtenue par procédé d’ultrafiltration puis par microfiltration. Difficile à mélanger dans un liquide, sa vitesse d’assimilation est très lente, ce qui fait d’elle un très bon choix au coucher et après l’entraînement (conjuguée à la whey, pour en booster les effets).
CASÉINATE DE CALCIUM
Tout simplement de la caséine à laquelle on a rajouté du calcium. Ce qui fait d’elle la caséine la plus soluble. Elle est plus rapide à digérer, mais toujours plus lente que la whey.
CASÉINE HYDROLYSÉE
Les protéines de caséine sont coupées en plus petites molécules. Ce qui la rend caséine la plus rapide à digérer.
ISOLAT DE CASÉINE
Formule plus pure et concentrée de caséine.
4 – PROTÉINE DE BŒUF
Protéine extraite du steak de bœuf, sans les graisses et le cholestérol. La protéine de bœuf est naturellement riche en créatine, vitamine A, D et B. Une alternative possible pour les personnes intolérantes au lactose ou ayant des difficultés à digérer le lait.
QU’EST-CE QUE C’EST ? Protéine dérivée du steak de bœuf.
POURQUOI ? Tout comme la whey, son assimilation est rapide. C’est également une bonne source naturelle de créatine et acides-aminés essentiels.
QUAND ? Au lever, avant et après l’entraînement, en collation.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
ISOLAT DE BOEUF
Le steak de bœuf est chauffé pour hydrolyser les protéines. Le résultat va être ensuite filtré afin d’enlever les graisses. Enfin, on obtiendra une poudre (après avoir supprimé l’eau) à au moins 90 % de protéines.
5 – PROTÉINE DE BLANC D’ŒUF
Le blanc d’œuf, ou albumen, est l’une des protéines de meilleure qualité qui existe. Elle est riche en BCAA (= acides-aminés à chaîne ramifiée), importants dans la synthèse protéique. Elle est également riche en arginine, qui va améliorer l’afflux de sang dans les muscles (et donc optimiser la récupération et la croissance musculaire) mais aussi booster le taux d’hormones de croissance (naturels).
La protéine de blanc d’œuf a une vitesse d’assimilation moyenne, entre la whey et la caséine. Le blanc d’œuf est également très pauvre en glucide et en lipide, ce qui en fait une protéine de choix lors d’une diète, et également une très bonne alternative pour les personnes ne pouvant pas consommer de lactose ou de produit laitier.
POURQUOI ? Riche en BCAA et arginine.
QUAND ? Après l’entraînement (peut être combiné à la whey), en collation et au coucher (combiné à de la caséine).
LES DIFFÉRENTS TYPES :
PROTÉINE DE BLANC D’ŒUF
Tout simplement du blanc d’œuf déshydraté, réduit en poudre.
6 – PROTÉINE DE POIS
Les protéines d’origine animale ne sont pas les seules options ! Aujourd’hui 30 % des protéines en poudre sur le marché sont d’origine végétale et ce pourcentage tend à augmenter au fil des années. Les protéines végétales sont parfaites pour les végétariens, les personnes intolérantes au lactose mais aussi celles qui souhaitent profiter des bienfaits des plantes sur l’organisme.
La protéine de pois est fabriquée à partir de pois cassés, transformés d’abord en farine, puis la protéine est extraite sous forme de pâte, pour être enfin séchée et recueillie sous la forme d’une poudre.
La protéine de pois en poudre contient environ 85 % de protéine. Sa vitesse d’assimilation est moyenne. Enfin, de manière générale, l’empreinte carbone de la fabrication des protéines végétales est beaucoup plus faible que celle des protéines animales (bon à savoir si comme moi vous êtes soucieuses de l’environnement).
Le profil en acides-aminés de la protéine de pois est excellent. elle contient l’une des plus fortes teneurs en arginine. Elle est également riche en lysine et en glutamine. C’est également une très bonne source de fibres, vitamines et minéraux.
QU’EST-CE QUE C’EST ? La protéine dérivée des pois cassés.
POURQUOI ? Vitesse d’assimilation moyenne, riche en Arginine et Glutamine, très facile à digérer.
QUAND ? En cuisson pour la préparation de collation, avant et après l’entraînement, au lever.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
PROTÉINE DE POIS
Obtenue à partir des pois cassés. Idéale en utilisation culinaire, en substitution de la farine.
7 – PROTÉINE DE SOJA
La protéine de soja est la protéine végétale la plus connue et utilisée. Contrairement à ce que l’on peut lire, la protéine de soja permet la construction musculaire autant que la whey. Elle serait même plus performante en terme de récupération musculaire et aurait d’autres bénéfices supplémentaires, notamment sur la perte de masse graisseuse.
POURQUOI ? Une protéine à digestion moyenne, qui pourrait booster la construction et récupération musculaire, ainsi que la perte de graisse.
QUAND ? Avant et après l’entraînement.
LES DIFFÉRENTS TYPES :
PROTÉINE DE SOJA
Environ 65 % de protéine. Riche en glucides qui peuvent être parfois difficiles à digérer.
ISOLAT DE PROTÉINE DE SOJA
Filtration plus fine pour obtenir une poudre à plus de 90 % de protéine, beaucoup plus digeste.
8 – PROTÉINE DE RIZ BRUN
Protéine la plus riche en arginine du marché. La poudre de protéine de riz brun contient environ 70 % de protéine.
9 – PROTÉINE DE CHANVRE
Non elle ne se fume pas ! Malgré une teneur en protéines moyenne (aux alentours des 50 %), la protéine de chanvre est riche en arginine et en BCAA. C’est également une très bonne source d’acides gras essentiels et de fibre.
EN QUELLE QUANTITÉ ET QUAND UTILISER LES PROTÉINES EN POUDRE ?
En matière de timing, il y a quatre moments spécifiques de la journée où les protéines en poudre apportent le plus de bénéfices, par rapport aux aliments.
AU LEVER
Dès que vous vous réveillez, votre corps sort de 6 à 9 heures de jeun. Pour se fournir en énergie, il a certainement dû puiser dans le muscle. Pour stopper ce processus, il vous faut idéalement consommer des protéines afin d’avoir dans votre sang des acides-aminés que votre organisme va utiliser, au lieu d’aller se ravitailler dans votre précieuse masse musculaire.
AVANT L’ENTRAÎNEMENT
Afin de fournir de l’énergie, prévenir le catabolisme et améliorer la récupération, on conseillera une protéine à assimilation rapide.
RECOMMANDATION : 20 à 30 g de whey hydrolysée, d’isolat de whey ou d’isolat de protéine de soja 30 minutes avant l’entraînement. Autres options possibles : isolat de bœuf, protéine de pois, isolat de caséine ou caséine hydrolysée.
APRÈS L’ENTRAÎNEMENT
Immédiatement après l’entraînement est l’un des moments critiques pour apporter des protéines à assimilation rapide, comme la whey hydrolysée ou l’isolat de whey. La protéine de pois et l’isolat de bœuf sont aussi de bonnes options. Pour améliorer la récupération, vous pouvez combiner avec la protéine de soja. Pour booster la croissance musculaire, vous pouvez combiner avec de la caséine.
RECOMMANDATION : 40 g d’une protéine à assimilation rapide ou 40 g d’une combinaison de plusieurs sources (comme whey/soja ou whey/caséine) dans les 30 minutes qui suivent votre entraînement.
AU COUCHER
Comme vous le savez, la nuit votre corps peut puiser dans le muscle pour se fournir en énergie. Afin de limiter ce processus, on va consommer une protéine à assimilation très lente. On en profite au passage pour améliorer la récupération musculaire.
RECOMMANDATION : 20 à 40 g de caséine micellaire.
EN COLLATION
Selon votre emploi du temps, prendre un shaker de protéine en collation peut être une bonne alternative, que ce soit pour gagner du temps ou par praticité. Vous pouvez également préparer une barre ou un gâteau à base de protéine en poudre.
64 réflexions sur “Le Guide Complet des Protéines en poudre”
Bonjour Gwen !
J’ai trouvé cet article très intéressant notamment pour ce qui est de la fabrication de la whey, cependant je trouve dommage de ne pas avoir parlé de whey native qui est bien meilleure pour la santé et dont la méthode d’extraction est encore différente des autres décrites ici.
En ce qui concerne les protéines de bœuf je reste sceptique, étant tombée sur cet article il y a peu : https://www.nutrimuscle.com/articles/23-Comprendre-la-proteine-de-boeuf-ou-comment-abuser-le-consommateur-en-jouant-sur-les-mots/
Comme tu l’as compris je suis devenue une « inconditionnelle » de Nutrimuscle (lol ^^), que j’avais (re)découvert grâce à la Box 😉
J’ai aussi une petite question concernant la protéine de soja, pourquoi certains affirment qu’elles est moins bien assimilée que la whey tandis que d’autres pensent le contraire, et pourquoi toi penses-tu qu’elle soit aussi efficace ?
Merci d’avance pour tes réponses 🙂
Bonne journée,
Eloïse
Bonjour Eloïse,
Merci pour ton commentaire constructif 🙂
Dans l’article je présente les différents types de protéines en poudre ainsi que leur variantes en terme de vitesse d’assimilation. La whey native est une whey obtenue par un procédé à basse température (toutefois similaire), mais ça reste une whey et on a donc les mêmes recommandations que pour une whey « classique ».
La protéine de bœuf est très récente et c’est vrai assez controversée. Toutefois il n’y a encore aucune étude scientifique valable qui a démontré son inefficacité ou sa dangerosité. Je me base sur les études scientifiques officielles uniquement. Voilà pourquoi je la présente dans mon article.
Il y a beaucoup d’idées reçues qui persistent sur la protéine de soja en fait. Il y a bien eu (j’ai vérifié) des études qui ont démontré que la protéine de soja stimule la croissance musculaire autant que la whey et qu’elle ne baisse pas le niveau de testostérone chez les hommes. Elle peut parfois être plus difficile à digérée quand elle trop riche en sucres, et donc forcément ce que l’on digère mal on l’assimile mal (logique). Et ça ça dépend aussi des organismes de chacun. C’est comme tout il faut tester sur soi même et tirer des conclusions pour soi. Les études nous aident juste à gagner du temps ^^
Pour ma part je pense que la plus efficace c’est celle qu’on prend plaisir à consommer et que l’on digère au mieux 🙂
Il y a beaucoup de choses que l’on ne sait pas et beaucoup d’infos qu’on lit partout qui ne sont que des pistes envisagées par les scientifiques, rapidement transformés (à tort) en faits.
La preuve : peu de gens savent qu’en réalité on ne connait pas vraiment le processus de l’hypertrophie musculaire et ce qui le stimule. On a quelques pistes et idées, mais rien de confirmé à 100 %. Incroyable non ?
Gwen
Bonjour Gwen,
Merci d’avoir (comme toujours 😉 ) pris le temps de répondre avec autant de précision, et de m’en apprendre encore plus ! Je faisais jusque là partie des gens qui ne savaient pas que le processus de l’hypertrophie était une énigme ! ^^
Pour une fois un article écrit en se basant sur de réelles études scientifiques, c’est rassurant et à la fois est une preuve de ton sérieux, merci encore pour tout ce que tu fais pour nous toutes !!!
A très bientôt 🙂
Eloïse
Bonjour Gwen,
Merci pour cet article très intéressant !
Juste une petite question, j’essaye de limiter les différentes sources de whey / caséine puisqu’on ma dit qu’il fallait privilégier les protéines alimentaires hors poudre.
Apparemment, prendre de la whay ou de la caseine fait moins fonctionner notre métabolisme pour brûler les calories.
As-tu un avis ou une réponse sur ce phénomène parce qu’il est vrai que prendre de la whey / caseine en collation c’est beaucoup plus simple et parfois économique …
Merci d’avance pour ton éclaircissement sur la question.
Bonne journée,
Bonjour Tracy,
En fait on dit cela car on sait que la digestion consomme de l’énergie et que digérer des aliments solides demande plus d’énergie au corps que de digérer un shaker. Et donc privilégier des aliments solides permettrait de stimuler un peu plus le métabolisme sur la journée, quand l’objectif est de perdre de la masse graisseuse.
Mais ce qui compte c’est avant tout c’est d’apporter suffisamment de protéines à ton corps. Si faire un shaker en collation c’est plus pratique et plus économique (ce que je comprend tout à fait), alors ne te prends pas la tête et fais toi un shaker. De toute façon c’est surtout à l’entraînement que tu vas consommer le plus de calories, le reste c’est des petites gouttes d’eau 🙂
Gwen
Bonjour Gwen,
merci pour cet article, car j’étais perdue avec toutes ces protéines en poudre.
Etant végétarienne, est-ce les protéines en poudre peuvent « remplacer » les protéines brutes, dans le sens où je ne mange pas d’œuf, céréales et soja tous les jours (et pas de viande, poisson du tout), donc je ne dois pas avoir « ma dose de prot » journalière ?
Bonjour Aurélie,
Oui tout à fait. Une dosette de protéine en poudre peut couvrir ton besoin en protéines d’un repas.
Gwen
Bonjour Gwen,
Merci et bravo pour ce blog formidable que j’ai découvert il y à quelques semaines et qui a apporté énormément de réponses à mes questions!!!
J’ ai 35 ans, j’ai commencé la musculation il y à 6 mois (je faisais déjà du fitness avant).
Je fais 2 séances par semaines (programme fait par le coach de la salle de sport) :
Pecs/Triceps/Epaules et Dos/biceps, au bout de 2/3 mois je me suis bien affinée au niveau du dos (j’ai perdu une taille de tour de soutien gorge) et mes biceps se dessinent légèrement.
Je continu aussi le fitness (1 body attack par semaine + de temps en temps, body pump, cuisses abdos fessiers, zumba, rpm…)
Depuis que j’ai découvert ton blog j’ai ajouté une séance pour les jambes (je ne les travaillais pas en muscu avant car je jugeais que les cours collectifs me suffisaient, mais aujourd’hui je vise + loin).
De plus, depuis environ 3 semaines, Je fais également du Hiit et j’ai commencé à prendre un shaker par jour d’isolat de soja. Je fais aussiattention à bien prendre des protéines au cours de ma journée, au petit déjeuné (1oeuf ou tranche de blanc poulet), collation du matin (muesli +yaourt de soja+ fruit), viande ou poisson le midi avec féculents et /ou légumes, avant l’entrainement 1 banane, après l’entrainement 1 shaker de soja, le soir viande ou poisson ou tofu avec légumes et/ou féculents.
Je suis assez gourmande, je ne me prive pas vraiment, mais je fais quand même attention à ne pas manger trop de cochonneries!!!
Je fais 74kg pour 1.63m, j’ai des formes, surtout un peu de ventre.
Je ne veux pas vraiment perdre de poids mais je voudrai perdre de la masse grasse et dessiner mes muscles.
Depuis le début de mon programme, mon poids n’a pas du tout bougé!
Est-ce normal? J’aimerai savoir aussi au bout de combien de temps je verrai une différence avec la prise de protéines et le Hiit…??? Merci à toi pour tes conseils!!!
Bonjour Farry,
Tout d’abord bravo pour tout ce que tu as mis en place, c’est top !
Concernant le poids ça peut arriver qu’il ne bouge pas vraiment, à cause de la prise de muscle d’un côté et la perte de masse graisseuse de l’autre. Pour te donner un exemple, mon poids a quasiment pas bougé en 2 ans, pourtant mon corps s’est vraiment transformé, plus de muscle et moins de masse graisseuse. Je dirais donc qu’il faut également se fier à ce que l’on voit dans le miroir et aux compliments de nos proches 🙂
Gwen
Bonjour et merci pour ces conseils précieux…
Sportive depuis toujours, je fais du crossfit depuis 10 mois et 2 rpm par semaine. Je me suis affinée mais j’ai encore à mon goût trop de masse grasse, notamment au niveau du ventre. J’aimerais sécher un peu, que mes abdos soient plus visibles. Je mesure 1, 76 pour environ 66/67 kg. Je mange plutôt sain, végétarienne, je pense passer aux protéines végétales (riz brun et chanvre) pour donner un coup de boost à mon organisme mais j’ai peur de faire n’importe quoi dans les dosages. Quand je fais du sport, je mange déjà céréales/légumineuses associées le midi, j’ai du mal à voir les doses dont le corps a besoin. Pas de protéines en poudre si pas de séances si j’ai bien suivi mais j’ai l’impression en tant que novice que les doses que vous proposez aux différents moments de la journée (4 ou 5 fois par jour) sont énormes! Je n’y connais rien et j’ai peur de gonfler! J »espère que l’ajout de protéines en poudre me permettra aussi d’avoir un peu plus de répondant pendant mes séances… Merci d’avance pour vos éclaircissements…
Bonjour Céline,
Nous ne sommes pas tous égaux face à la visibilité des abdos. Ton corps a peut-être trouvé son poids d’équilibre, ce qui explique que tu ais du mal à passer au niveau supérieur en terme de masse graisseuse.
Par rapport à ton poids et ton activité physique, tu dois avoir un besoin important en protéines. Essaie d’avoir environ 30 g de protéines par repas. Tu peux vérifier ça sur http://www.kinfit.net par exemple. En collation avec des protéines en poudre, c’est généralement l’équivalent d’une à une dosette et demi de poudre.
Si tu ne veux pas « gonfler », il faut surveiller ce que tu manges à côté, et notamment les glucides. Si tu te contente de rajouter des protéines en poudre à ton alimentation actuelle, même si c’est des protéines ça reste des calories supplémentaires, et tu risques de prendre du poids. Le mieux est de faire le bilan sur ce que tu manges actuellement. En fonction de ça tu pourras voir ce qu’il te manque et ajuster en fonction.
Gwen